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les spectacles

 

 

 

 

 

 

Valère Novarina, chantre de la parole vive, le prince du verbe incarné, à été invité a Port-au-Prince en 2013 au Festival Quatre Chemins par Guy Régis Jr, lui-même dramaturge, metteur en scène haïtien. C’est dans le cadre de ce séjour bien fructueux, que l’auteur du monologue d’Adramélech, a animé des séances d’ateliers autour de ses oeuvres avec des lectures, projection de films, et aussi entamer une lecture publique de l’une de ses oeuvres maîtresses, L’Acte Inconnu, entouré de six comédiens et un musicien professionnel, et de la section de théâtre de l’École Nationale des Arts. La présence de V. Novarina en Haïti a été rendue possible grâce au programme d’aide de l’Institut Francais. 

« Dans la petite salle de théâtre de Fokal, nous lisons et relisons sans relâche tous les matins l’Acte inconnu, qui doit se donne dans quinze jours à Port-au-Prince. Je n’ai jamais eu, comme ici, un sextuor d’acteurs si spontanément accordés à ce que j’écris, juste dès la première lecture... 

En France, nous avons balbutié plus longtemps. Ici, on sait d’insinct que parler est un geste, que la pensee va d’un trait, que l’esprit est un souffle » Valère Novarina 

Valère Novarina est né en 1947 à Genève. A Paris, il étudie à la Sorbonne, la philosophie et la philologie. Il lit Dante pendant une année et rédige un mémoire sur Antonin Artaud théoricien du théâtre. Il rend souvent visite à Roger Blin qui projette de mettre en scène l’un de ses textes. En compagnie de Jean Chappuis, il fait l’ascension du Mont Blanc, va de Thonon à Nice à pied et traverse la Corse. Sa première pièce, L’Atelier volant, sera mise en scène par Jean-Pierre Sarrazac en 1974. Marcel Maréchal lui commande une libre adaptation des deux Henry IV de Shakespeare, Falstafe, qui sera montée au Théâtre National de Marseille en 1976. 

L'ACTE INCONNU

DE VALÈRE NOVARINA | COMPAGNIE NOUS THEATRE 

- Texte et Mise en scène : Valère Novarina | co-metteure en scène : Céline Schaeffer 

- Collaboration artistique : Guy Régis Jr 

- Interprétation : Ruth Jean Charles, Jenny Cadet, Clorette Jacinthe, Jean Marc Mondesir, Edouard Baptiste, 

Belfod Vales, Finder Dorisca 

- 23 NOVEMBRE 

- LE VILLATE | 6H & 8H PM | 250 GDES 

DEZAFI 

DE FRANKÉTIENNE 

- Mise en scène : Guy Régis Jr 

- Lumières : Jean Ronald Pierre 

Interprétation : Billy Midi, Nathania Périclès, Genèse Tombeau, Julaine Noelus, Ruth Jean Charles et Edouard Baptiste. 

- 20, 21 NOVEMBRE 

- LE CENTRE D’ART | 6H PM | 200 gdes 

Premier roman écrit en créole, Dezafi traduit en français par l’auteur sous le titre Les affres d’un défi, est une des oeuvres les plus célèbres de la Caraïbe, qui décrit avec une précision presque troublante la fin du règne d’un tyran, cruel, au point d’assujettir toute une contrée en leur faisant subir le rite de la zombification, transfuge au cours duquel ils sont torturés, deviennent des débris humains, des esclaves voués à sa cause, des zombis. 

La troupe Nous Théâtre s’empare de la langue de Franketienne pour donner à sentir l’énergie sensuelle de ce roman-puzzle dans lequel chaque mot est délectable, raconte sa propre histoire, inspire son propre état d’âme. Et c’est pour nous raconter mais en nous le faisant vivre, par nos sens, dans l’esprit de chaque mot, dans les moindres souffles, le comble de la tyrannie. Ce spectacle a été joué en janvier 2015 à Paris au Tarmac-La Scène internationale francophone.

CONTRE TOUTE ATTENTE 

DE CORINE FLEUROT 

- Mise en scène : Sylvie Pourcel 

- Interpretation : Béonard Monteau, Sachernka Anacacis 

- 26, 27 NOVEMBRE 

- INSTITUT FRANCAIS D’HAITI | 6H PM | ENTRÉE LIBRE 

L’écriture de Corinne Fleurot, est une fable simple qui met en scène deux jeunes adolescents dans une décharge publique. Derrière cette apparente simplicité se posent des questionnements essentiels de vie. Sa pièce aborde les thèmes du temps qui passe, de la personnalité, de l’identité, comment se distinguer et ne pas faire comme les autres en faisant progresser notre monde, mais aussi les thèmes de la récupération et de l’élimination des déchets. 

Corinne Fleurot est née à Paris en 1960. Tout au long de ses études de lettres puis de ses années d’enseignement, elle suit des cours de théâtre et participe à des spectacles en tant que comédienne ou assistante à la mise en scène. 

Aujourd’hui, elle se consacre à l’écriture. Contre toute attente, est sa première pièce.

A LA CROISÉE DES ÎLES 

INSPIRÉE DE “SA MAJESTÉ DES MOUCHES” DE WILLIAM GOLDING 

ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE DE PAULA CLERMONT PÉAN 

- Chorégraphie de danse : Johnnoiry St-Philippe 

- Création musicale : Batalà Artkestra de Marc Clermont 

- Interprétation : Cédric Brunache, Sachernka Anacasis, Stéphanie Saint-Louis, Williamson Belfort, Wedly Mozeau, Jeyna Sahyeir Célestin, Caroline Aimé, Orlando Henry, Joel Lazard, OmanePrimo, Linda Isabelle François 

- 23, 24, 25 NOVEMBRE 2015 

- FOKAL | 6H PM | 200 gdes 

A la croisée des îles, une tentative de libération par l’imaginaire. Ils errent là, au fond de la cour des miracles, ces oubliés de l’existence, sans-toits, exclus, que la rue loge comme elle peut. L’abandon s’écrit-il ? Ou mieux, se décrit-il ? Une loi dicte leur destinée. Celle d’un rêve et d’un imaginaire projeté sur le mur du théâtre pour les faire exister et magnifier en un geste de beauté. 

SA MAJESTÉ DES MOUCHES 

Un avion transportant exclusivement des garçons anglais issus de la haute société s’écrase durant le vol sur une île. Le pilote et les adultes accompagnateurs périssent. Livrés à eux-mêmes dans une nature sauvage, les nombreux enfants survivants tentent de s’organiser en reproduisant les schémas sociaux qui leur ont été inculqués. Mais bien vite la fragile société vole en éclats et laisse peu à peu la place à une organisation tribale et violente, bâtie autour d’un chef charismatique et d’une religion rudimentaire. La civilisation disparaît au profit d’un retour à un état proche de l’animal que les enfants les plus fragiles ou les plus raisonnables paient de leur existence

CE QUE J’APPELLE OUBLI 

DE LAURENT MAUVIGNIER, AVEC OLIVIER COYETTE 

- 28 NOVEMBRE 

- PYEPOUDRE| 6H PM | 200 gdes 15 

Quand il est entré dans le supermarché, il s’est dirigé vers les bières. Il a ouvert une canette et l’a bue. À quoi a-t-il pensé en étanchant sa soif, à qui, je ne le sais pas. Ce dont je suis certain, en revanche, c’est qu’entre le moment de son arrivée et celui où les vigiles l’ont arrêté, personne n’aurait imaginé qu’il n’en sortirait pas. Cette fiction est librement inspirée d’un fait divers, survenu à Lyon, en décembre 2009. Olivier Coyette avait lu cette pièce lors de l’édition 2014 du Festival 4 Chemins. Il reviendra cette année, sans le livre en main, avec la pièce Ce que j’appelle oubli créée. 

Laurent Mauvignier est né à Tours en 1967. Diplômé des Beaux-Arts en Arts Plastiques (1991). 

Il publie son premier roman aux Éditions de Minuit en 1999. Depuis, tous ses livres ont été publiés chez le même éditeur. Ses romans s’essayent à circonscrire le réel mais se heurtent à l’indicible, aux limites du dire. Une langue qui tente de mettre des mots sur l’absence et le deuil, l’amour ou le manque, comme une tentative de vouloir retenir ce qui nous file entre les doigts, entre les ans.

KASELEZO 

DE FRANKÉTIENNE 

Mise en scène : Paula Clermont Péan 

Scénographie : Raymond Sarbady 

Interprétation : Paula Clermont Péan, Erline Germain, Agathe Clergé 

Durée : 1h 30 min 

17, 18, 19 NOVEMBRE 

FOKAL | 6H PM | 250 GD 

La prise de conscience dans les gémissements et la douleur de la misère et de l’oppression séculaires des femmes. C’est le balbutiement d’une révolte naissante. Symbolisme cher à l’auteur : une femme enceinte dont l’enfant se refuse à affronter ce monde terrifiant et injuste. La femme elle-même se refuse à expulser d’elle cette créature dont elle sera responsable et qu’elle ne se sent pas la force d’assumer seule (l’homme a laissé sa semence dans son corps et s’en est allé). La mère Mancia, aveugle mais clairvoyante, dépositaire d’un certain savoir et d’une longue expérience, insuffle à ses filles les ferments de révolte, la conscience de leur situation, la nécessité, pour renaître de se débarrasser des couches de sédiments que les siècles ont laissé dans l’âme et le comportement des femmes.

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